Titane T40 (Grade 2) : expertise en rachat et valorisation
Le Titane T40 (Grade 2) est un titane commercialement pur apprécié pour son excellente résistance à la corrosion, sa légèreté et sa biocompatibilité. Idéal pour les secteurs exigeants, il représente un métal stratégique pour le recyclage des industries aéronautique, médicale et chimique.
Reconnaissance et caractéristiques
- Aspect :
- Couleur gris métallique mat, avec une oxydation superficielle blanche (TiO₂) en milieu humide.
- Surface malléable (ductilité élevée), non magnétique.
- Propriétés clés :
- Densité : 4,5 g/cm³ (60 % de l’acier).
- Résistance mécanique : 345-485 MPa (Rm), 275-448 MPa (Rp0,2).
- Résistance à la corrosion : Eau de mer, chlore, acides organiques.
Composition chimique
Élément |
Ti (base) |
Fe |
O |
C |
N |
H |
% |
≥99,2 |
≤0,3 |
≤0,25 |
≤0,08 |
≤0,03 |
≤0,015 |
Provenance et collecte
- Sources principales :
- Industrie aéronautique (pièces structurales, fixations).
- Médical (implants chirurgicaux, prothèses).
- Chimie/pétrochimie (échangeurs thermiques, cuves).
- Maritime (condensateurs, coques de navires).
- Formats courants :
- Tôles, tubes, barres, poudre (fabrication additive).
Processus de valorisation
- Tri magnétique pour éliminer les contaminants ferreux.
- Broyage des pièces massives (ex. : tôles usagées).
- Fusion en four à arc sous atmosphère inerte (évite l’absorption d’hydrogène).
- Fabrication de semi-produits : lingots, granulés pour impression 3D.
Pourquoi choisir le T40 ?
- Rapport résistance/poids optimal pour les pièces légères (ex. : équipements sportifs).
- Biocompatibilité certifiée (implants dentaires, orthopédiques).
- Recyclabilité infinie sans perte de propriétés.
Exemple de valorisation :
- Poudre T40 → Pièces imprimées en 3D pour l’aérospatial.
- Chutes de tôles → Échangeurs thermiques pour l’industrie chimique.
- Tubes usagés → Prothèses médicales sur mesure.
Conseil clé : Évitez le contact avec les solvants chlorés (risque de fragilisation). Stockez les déchets T40 à l’abri de l’humidité pour limiter l’oxydation superficielle.